ITW du mois : Marylène Ratsisalozafy

Human Talent Consulting Marylène Ratsisalozafy

Nous revoici avec une interview très particulière. Après avoir reçu ici Cynthia Ramanankasina ou encore Mamy Ravatomanga, nous avons l’honneur de vous présenter une jeune femme qui semble ne vivre que de GRH et de RH. Ladies & Gentlemen, Marylène Ratsisalozafy !

Bonjour Marylène Ratsisalozafy, bienvenue sur Taninjanakay. Pouvez-vous nous en dire plus sur vous ?

Je me présente, Marylène Ratsisalozafy, CEO du cabinet de conseil en ressources humaines Human Talent Consulting SARL

Créé en 2018, je m’y consacre pleinement aujourd’hui pour proposer des services personnalisés et sur mesure à nos clients et partenaires.

Notre cabinet RH composé d’une équipe pluridisciplinaire, travaille avec plusieurs types de structure dans divers domaines et est spécialisée dans le digital, l’IT.

Passionné par les RH mais aussi l’entreprenariat, je suis aussi depuis quelques mois, coach formateur en RH à l’ISCAM pour les 2eme et 3eme année.

J’y partage ma passion, je donne des conseils aux jeunes qui entrent dans la vie active en tant que salarié ou entrepreneur.

Je fais aussi la même chose auprès de certains quartiers défavorisés pour de la réinsertion sociale avec l’association Sharemada.

Human Talent Consulting Marylène Ratsisalozafy

Il semble que votre cœur ne bat que pour la RH. Quand et comment avez-vous su que c’était VOTRE voie ?

Les relations humaines sont effectivement quelque chose qui me passionne depuis mes débuts. Cela permet de rencontrer des personnes extraordinaires avec des parcours, une façon de penser à chaque fois  différente. On apprend des autres, on partage, et ça c’est extra.


Cela à commencé je pense depuis le choix de ma série Économie et sociale au lycée ou j’ai découvert les sujets de société, la sociologie, et cela à pu être renforcé sur mes années universitaires qui m’ont poussés sur cette voie pour en faire le cœur de ma carrière.

Parlez-nous de Human Talent Consulting

Human Talent Consulting est mon premier bébé 😀

Après quelques années dans des structures bancaires et offshores sur des postes en ressources humaines, j’ai très vite compris le besoin d’accompagnement, le plus qu’une structure externe pouvait apporter à une entreprise dont la concurrence est rude.

Ajouté à cela, mon tempérament touche à tout,  mes envies de créer, d’entreprenariat, j’ai donc fais le choix d’abandonner un poste en CDI qu’on me proposait pour créer HTC et m’y consacrer pleinement.

HTC est donc un pari osé de mariage entre start-up et cabinet de conseil. J’ai commencé seule, pour m’entourer petit à petit de jeunes collaborateurs puis de collaborateurs spécialisés dans divers domaines de la RH.


Nous avons aujourd’hui nos bureaux dédiés à Antanimora avec une équipe de 10 personnes confondues et des structures d’envergure nous font confiance.

Dans votre métier, vous êtes amenée à croiser différents profils. Comment trouvez-vous les candidats en général à Madagascar ?

Les candidats en général ont beaucoup de potentiel et de compétences chacun dans leur domaine.

Bien sur les exceptions restent mais je pense très objectivement que le problème de l’emploi actuellement est l’inadéquation entre le parcours estudiantin et les besoins du marché du travail.
Les jeunes seraient mieux accompagnés sur la réalité du monde du travail et du monde professionnel, ils seraient plus armés à la sortie de l’école.

Souvent, de nos jours, les jeunes choisissent n’importe quel emploi se présentant à eux, plutôt que de s’accrocher à leurs rêves. Qu’avez-vous à leur dire ?

Et à contrario, des jeunes en manque de bagages qui s’accrochent à leur rêve et se heurtent souvent à la réalité du travail une fois dedans.

Ces jeunes dont vous me parlez sont ces personnes qui ont des charges, des responsabilités qui ne peuvent faire autrement malheureusement. Ou alors, ces jeunes n’osent pas sortir de leurs zones de confort et arrivent à s’épanouir tant bien que mal dans leur situation.

Ces jeunes dont je vous parle sont ceux à qui on  a vendu du rêve, promis des choses impossibles (école, parents, entourage…) dés la sortie de l’école et refusent toutes opportunités ne correspondant pas à ce rêve qui malheureusement ne se réalise pas toujours tout de suite..

Taninjanakay est un blog qui a pour vocation d’inciter les Malagasy à trouver leur voie. Que conseillerez-vous à nos lecteurs, en ces temps de crise ?

De prendre le temps : de vivre, d’explorer, d’essayer, de trouver son ikigai (l’équilibre entre ce qu’on aime et son travail). Ces temps nous à appris à réviser nos priorités, notre façon de faire et de penser.

Er d’oser : Oser aller au delà de ce qu’on a déjà fais, oser faire autrement, oser faire face à notre environnement pour être acteur de sa vie.

D’après vous et de par votre expérience dans la GRH, qu’est-ce qui manque au marché du travail en général à Madagascar ?

Un peu de folie j’oserai dire.

De la part des recruteurs qui gagneraient je pense à découvrir ces profils atypiques qui ne coche aucune ( ou pas toutes) les cases.

De la part des candidats qui eux gagnerai à exploiter leur véritables compétences en sortant de leur zone de confort, en faisant autre choses que de la gestion, car le monde change, les besoins des entreprises avec.

Encore merci d’avoir accepté de répondre à nos questions, Marylène Ratsisalozafy. Le mot de la fin, pour nos lecteurs ?

Merci à vous pour cet échange, à nos lecteurs, entreprises, étudiants, à la recherche d’un nouveau poste, si nous avons la même vision, contactez moi, contactez le cabinet pour de belles aventures.

One Commentto ITW du mois : Marylène Ratsisalozafy

  1. […] avoir reçu en interview des entrepreneurs comme Mamy Ravatomanga, des spécialistes des RH comme Marylène Ratsisalozafy ou encore un mannequin comme Franck Rakotoarivololona, nous voici avec Sanjy Rajaonarivelo, qui […]

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