Catégorie : Taninjanaka

 

Koloina Razafindranaivo – Rakool, plus inspirant que jamais

Koloina Razafindranaivo réussite succès Mamy Ravatomanga inspirant

Nous sommes tous à la recherche du bonheur, bien que la définition de celui-ci soit infiniment personnelle et donc très subjective. C’est la raison pour laquelle nous avons tendance à nous identifier à des personnages qui nous paraissent inspirants. La révélation de la Coupe d’Afrique des Nations dans la catégorie amateurs, c’est Koloina Razafindranaivo. Découvrez alors 3 leçons à retenir de lui !

Pourquoi a-t-on tendance à s’inspirer des autres ?

C’est par instinct que nous nous identifions à ces personnes qui nous admirons, ces personnes qui nous inspirent. Nous commençons par les envier, puis vient l’interrogation : « qu’est-ce qui m’empêche de suivre sa voie ? »

Nous le faisons naturellement, parce que nous avons été conditionnés à suivre un schéma « classique » tout au long de notre vie. On nous a dit que faire, dans quel ordre, et dans quel but.

Le seul problème, c’est que cela ne nous rend pas forcément heureux. Alors quand on regarde quelqu’un qui a choisi une voie différente et qui semble nager dans le bonheur, difficile de ne pas explorer cette alternative de vie.

Finalement, il n’y a pas de bon ou mauvais chemin. Il faut faire les choix qui nous orientent vers le bonheur, c’est tout. Si, si, il y a des gens qui sont très heureux à être comptables, et qui ont tout planifié jusqu’à leur retraite !

C’est bien pour ça que, dans une masterclass, Jack Ma avait dévoilé un secret important : avant vos 30 ans, soyez dans une petite entreprise et inspirez-vous, parce que c’est important d’avoir un patron qui vous inspire et qui ait quelque chose à vous apprendre. Dans les grosses entreprises, vous faites partie d’un engrenage, mais vous n’apprenez rien d’autre à part suivre le système.

Quand on y pense, ça a été le cas de grands entrepreneurs visionnaires à Madagascar. Par exemple, Mamy Ravatomanga était commercial chez Toyota avant de se lancer dans l’entrepreneuriat. Il a appris, il s’est inspiré et cela l’a bien aidé dans son parcours, que nous ne connaissons que trop bien. Qui n’aimerait pas avoir sillonné le parcours de Mamy Ravatomanga ?

Leçon numéro 1 : s’accrocher à ses rêves

S’il y a une chose que Koloina Razafindranaivo nous a appris durant cette compétition CHAN 2023, c’est qu’il faut à tout prix s’accrocher à ses rêves. Il y a très peu de chances de faire carrière dans le football à Madagascar. Dans notre pays, c’est inévitablement une passion mais certainement pas un métier, parce que les infrastructures et les clubs n’ont pas les moyens de payer leurs joueurs.

Ce sont donc des ouvriers, des gardiens, des employés de bureaux qui rêvent de faire carrière dans le football. Rien ne leur laisse présager un brillant avenir. Pourtant, ceux qui se sont accrochés ont pu faire un pas en avant.

Si Rakool avait dit un jour qu’il irait jouer à l’étranger et toucher un salaire augmenté au centuple, qui l’aurait cru ? Lui qui ne sait que jouer au football, qui ne sait pas s’exprimer dans d’autres langues que la sienne, il y a cru, il s’est accroché, et il y est parvenu.

Leçon numéro 2 : travailler dur et sans relâche

Si vous voulez réussir dans la vie et atteindre vos objectifs, il ne suffira pas de rêver. Vous l’aurez compris, il faudra redoubler de travail et ne rien lâcher. Très certainement, le chemin qui vous mènera vers vos objectifs ne sera pas facile.

Vous rencontrerez des embuches et à certains moments, vous aurez envie de baisser les bras. C’est là où tout va se jouer : est-ce que vous allez travailler encore plus pour surmonter tout cela, ou alors est-ce que vous allez renoncer ?

Leçon numéro 3 : redoubler d’humilité, lorsque la gloire frappe à notre porte

Les grands champions le savent bien : ce n’est pas tant l’accession au sommet qui est le plus dur, c’est le fait d’y rester. Les deux leçons qui ont été citées précédemment seront toujours à retenir. Mais il y en a une troisième qu’il faudra prendre en compte : l’humilité.

Parfois, nous pensons que la réussite est une finalité en soi. Nous avons alors tendance à nous reposer sur nos lauriers, imaginant que la gloire est éternelle. L’humilité apporte la lucidité, et la lucidité nous rappelle le travail qu’il nous reste à faire pour rester au niveau ou pour faire mieux.

Retenez ces trois leçons, et vous n’aurez pas de mal à atteindre vos objectifs.

Apprenez à tenir vos engagements : c’est une réussite en soi

tenir ses engagements taninjanakay Dans la vie, il y a des valeurs qui sont plus importantes que d’autres. Que ce soit dans le monde professionnel ou dans la vie de tous les jours, il est important de savoir tenir ses engagements. Découvrez pourquoi et surtout, comment y parvenir.

Tenir ses engagements, c’est être intègre

Précisons dès le début de cette réflexion, que ce travail sera profitable pour vous-même, avant de l’être pour votre entourage. En effet, il s’agit d’un travail que vous devez faire : sculpter un meilleur vous. L’intégrité est une notion très importante, car elle met face à face vos dires et vos actes. La moindre incohérence entre ces deux choses signifie que vous ne vous connaissez pas suffisamment. Les autres aussi, ipso facto. Avant de dire quoi que ce soit, assurez-vous d’être en mesure d’aligner vos actes à cette parole. Ce que vous promettez, vous devez le faire : c’est le principe-même de l’intégrité. La manière la plus simple d’y parvenir, c’est de vous assurer que votre engagement est le fruit d’une démarche volontaire et libre. tenir ses engagements taninjanakay

Tenir ses engagements, c’est être digne de confiance

Il n’y a rien de plus dévalorisant que d’être connu pour la promesse de Gascon. Une personne qui fait des promesses à tout va et qui ne les tient pas ne peut garder une place importante auprès de ses pairs. C’est avant tout une question de confiance. Les personnes envers qui vous vous engagez vont commencer à compter sur vous. Vous deviendrez alors l’un des rouages d’un grand engrenage. Même en affaires, il est important de tenir ses engagements. On sait par exemple que de grands noms comme Mamy Ravatomanga sont intraitables en affaires, mais tiennent toujours leurs engagements lorsqu’ils donnent leur parole. Si vous manquez à vos engagements, toute la machine peut s’arrêter de tourner. Vous devez alors comprendre que cela peut porter de graves préjudices à autrui. En respectant les engagements que vous faites, vous renforcez peu à peu la confiance que les autres en vous.

C’est aussi une question de crédibilité

N’allez pas penser que tout est question de préjudice. Cela va bien plus loin : la façon dont les gens vous perçoivent. Nous sommes d’accord que personne ne peut avoir beaucoup d’estime envers quelqu’un qui ne tient pas parole. L’idée, ce n’est pas de vous contraindre à respecter vos engagements, mais plutôt à réfléchir à deux fois avant de vous engager. Il en va de votre crédibilité. Ce serait dommage que plus personne ne se fie à vous, à cause d’engagements que vous n’auriez pas honorés dans le passé. Mieux vaut une personne qui ne parle pas beaucoup mais qui agit davantage, plutôt que le contraire. Cela nous amène à la prochaine partie de notre réflexion : ne vous engagez pas pour tout et n’importe quoi.

Choisissez les engagements que vous faites

C’est une chose de promettre certaines choses sans tenir vos promesses. Mais il faut savoir que ma plupart du temps, les gens manquent à leur engagement parce qu’ils acceptent trop facilement tout ce qu’on leur demande. Cette peur de dire non leur est tellement handicapante, qu’ils se sentent obligés de dire oui. Dans ces cas-là, soit ils s’exécutent (mais à contre-cœur), soit ils se défilent au dernier moment. C’est tout à fait possible d’être quelqu’un sur qui on peut compter, et de dire non lorsqu’on n’est pas en mesure de rendre un service. C’est même mieux, parce que la personne va pouvoir chercher une solution alternative sans attendre. tenir ses engagements taninjanakay

Gardez le contrôle

La meilleure manière de tenir vos engagements, c’est de vous assurer que vous maîtrisez tous les paramètres. Tout d’abord, ne vous engagez jamais pleinement, lorsqu’un ou plusieurs éléments ne dépendent pas de vous. Il serait dommageable que vous perdiez votre crédibilité à cause de tierces personnes qui ont failli à leur engagement à eux. Ensuite, assurez-vous que des facteurs exogènes ne viennent pas mettre en péril la réalisation de vos promesses. Par exemple, ne dites pas à votre enfant que vous pourrez assister à son match de foot un mercredi après-midi, alors que vous avez encore besoin de l’aval de votre supérieur hiérarchique pour cela. C’est d’autant plus important si cet aval devait dépendre d’autres paramètres : réunions ou autres.

Prenez le temps de réfléchir avant toute décision

En théorie, tout cela paraît facile. Pourtant, c’est un apprentissage long et difficile que de devenir quelqu’un qui respecte ses engagements. Pour autant, n’en faites pas quelque chose d’anxiogène. La solution est simple : ne vous mettez pas trop la pression et allez-y petit à petit. Ces petits réflexes au quotidien devraient pouvoir vous aider : Lorsque quelqu’un vous demande quelque chose, ne répondez pas instantanément. Vous avez tout à fait le droit de prendre le temps de réfléchir sur la question et de donner votre réponse plus tard. Des phrases comme « laisse-moi le temps d’y réfléchir, je dois te donner une réponse quand ? » pourront vous aider dans ce genre de situations. Cela vous permettra d’agir avec le cœur sans pour autant vous précipiter. Vos décisions seront ainsi plus réfléchies, vos idées plus matures et vos engagements plus faciles à assumer.

Il était une fois… Senna

Ayrton Senna

Voilà maintenant quelques jours que j’essaie d’écrire un billet sur cet homme exceptionnel qu’était Ayrton Senna. Voilà maintenant 27 ans qu’il nous a quittés, seulement à l’âge de 34 ans. Retour sur 5 traits de caractère que nous devrions apprendre de ce grand Homme.

Un battant qui ne reculait devant rien

Ayrton était un compétiteur né. Lorsqu’il se lançait dans une aventure, il donnait le meilleur de lui-même. Sa plus grande frustration serait de rentrer chez lui après une course, sans avoir tout essayé, sans avoir déployé tous les efforts dont il était capable.

C’est ce qui le différenciait de son plus grand rival en Formule 1, Alain Prost. Ce dernier était plus fin calculateur. Ça ne le dérangeait pas de finir une course 5ème ou 6ème, tant qu’il marquait de bons points en vue du championnat.

Ayrton Senna ne cessait de se fixer des objectifs, certains plus fous que les autres. Mais il savait que sans cette force motrice, il ne pourrait plus progresser.

D’ailleurs, la difficulté ne l’a jamais arrêté, au contraire. Par exemple, c’est sous la pluie qu’Ayrton brillait le plus, pendant que les autres concurrents pataugeaient.

Simple et sans faux-semblants

Beaucoup critiquaient ce pilote pour son caractère « peu diplomatique ». Le monde le voulait plus conciliant, notamment lorsque la Fédération Internationale de l’Automobile, alors sous l’autorité de Jean-Marie Balestre, imposait ses choix.

Il est indispensable de bien faire la nuance lorsqu’on parle du caractère de Senna. Ce dernier n’était pas belliqueux, mais se battait pour la justice. Senna défendait ses droits avec ferveur, et ne manquait pas de s’appuyer sur le règlement pour le faire.

Ce grand pilote nous a montré qu’il est tout à fait possible de revendiquer ses droits lorsqu’on nous marche sur les pieds.

Ayrton Senna

L’humilité ne lui manquait aucunement

Ayrton Senna a été trois fois sacré champion du monde de Formule 1, dont deux années successives : en 1988, 1990 et 1991.

Il s’est battu pour décrocher son premier titre. Ses prouesses au volant l’ont propulsé au plus haut sommet, dans la discipline reine du sport automobile. Pour autant, il n’est pas devenu quelqu’un de gonflé d’orgueil.

Il a su rester simple et garder ses priorités : sa famille, le championnat du monde et le Brésil. Rappelons-le, ce grand pilote a toujours voulu aider ses compatriotes dans la difficulté, et ce dès ses débuts. Une fois titré, il a renforcé et mieux organisé ses campagnes d’aides au Brésil.

Méthodique et méticuleux, dans les moindres détails

La plus grande force de ce pilote, ça a été de se remettre en question à chaque fois. C’était un homme exigeant, surtout envers lui-même.

Alors que bon nombre de pilotes ont pour réflexe de rejeter la faute sur la voiture, les pneus, la direction de course ou les autres concurrents, Ayrton Senna s’assurait qu’il faisait les choses comme il faut.

C’était un homme de travail. Ce travail commençait sur lui-même. Lors des essais et des qualifications, il ne manquait jamais de visionner ses tours de piste, à l’affût des moindres erreurs à corriger. Dès qu’il comprenait ses failles, il améliorait constamment son chrono, établissant ainsi record sur record.

Un homme dont la Foi était inébranlable

Un diamant à l’état brut, voilà ce qu’était Ayrton Senna. Mais s’il y a une chose qu’on ne pouvait lui enlever, c’était sa Foi.

Tout d’abord, sa Foi en Dieu. Dans une interview, Alain Prost lui reprochait même de ne pas connaître ses limites : « il se croit immortel, tout ça parce qu’il croit en Dieu ». Mais malgré tout, Senna reste le même.
Le vendredi 29 avril, Rubens Barrichello est sorti violemment de la piste, indemne. Le lendemain, durant les essais, c’est Roland Ratzenberger qui se crashe avec sa Simtek-Ford. Il aura moins de chances : il succombe à ses blessures.

Nous sommes le dimanche 1er mai 1994. Ayrton doute. Alors avant d’entrer dans le cockpit de sa Williams, il fait une prière. Dans un passage de la Bible, il lit un passage disant que Dieu allait lui faire un magnifique cadeau. Nous y reviendrons.

Il est 14h18 (ndlr : clin d’oeil à l’heure de publication), nous sommes au sixième tour de ce GP d’Imola, lorsque la monoplace d’Ayrton Senna sort d’une longue ligne droite de 305 km/h. C’est dans le virage Tamburello que le véhicule vient se crasher sur un mur à 212 km/h. Sa colonne de direction se rompt, le grand pilote perd le contrôle du véhicule.

Plus stupéfiant encore : lorsqu’on le sort de sa Formule 1, Ayrton Senna n’avait pas la moindre fracture. La blessure qui lui a été fatale a été causée par le triangle de suspension qui est venu se heurter à son casque. Si cette pièce était passée 15 centimètres plus loin, le pilote serait sorti indemne de son accident.

Pour une personne lambda, Senna a purement et simplement été trahi par sa mécanique. Mais pour l’homme de Foi qu’il était, c’était la volonté de Dieu, le fameux cadeau en question.

Descanse em paz, campeão !

Didier Ignace Ratsiraka, l’éternel incompris

Dernier hommage Didier Ratsiraka

Permettez-moi de parler à mon titre personnel. Une fois n’est pas coutume, et l’occasion s’y prête bien. Le samedi 28 mars au matin, ma femme me réveille pour m’annoncer la triste nouvelle. Sur les réseaux sociaux, la nouvelle s’est déjà répandue comme une traînée de poudre. Serait-ce donc vrai ? L’Amiral Rouge aurait-il réellement passé l’arme à gauche ?

« Servir la nation jusqu’au dernier souffle »

À peine une semaine plus tôt, je me disais en soupirant qu’il était fort probable que ce grand Homme allait s’éteindre dans pas longtemps.

Bien qu’il ait été encore très précis à son habitude dans son allocution, il m’a été impossible de passer à côté de son souffle court et de l’effort qui lui était nécessaire pour prononcer chaque phrase.

Et je me souvins de la phrase qu’il ne cessait de répéter : « je n’ai plus l’ambition de devenir Président. Mais je m’exprime, au cas où mon avis serait d’une quelconque utilité, car j’ai juré de servir la Nation jusqu’à mon dernier souffle ».

Ce vendredi-là, il l’avait encore réitéré. Dieu seul sait si, à ce moment-là, il savait ou non si son sort était scellé ou pas. Les choses se sont précipitées. Deux jours plus tard, on apprend qu’il a été hospitalisé, ainsi que son épouse. Quelques jours après, le glas retentit. L’Amiral Rouge n’est plus.

Dernier hommage Didier Ratsiraka

Hommages à deux vitesses

Les hommages ont plu, sur les réseaux. Dans un premier temps, il y a eu ceux qui rendaient hommage au Grand Homme d’État qu’il était : visionnaire, érudit et surtout profondément patriote.

Puis il y a eu ceux qui ont littéralement craché sur sa mémoire. Qu’on se le dise, l’Amiral n’a pas eu que des amis dans le paysage politique malagasy. Pour autant, le soatoavina aurait voulu que la famille fasse le deuil de leur proche. Que nenni, ont décidé certains. Malagasy tsy miady amam-paty, ce n’est plus dans l’ère du temps.

En 2002, il s’était confié à La Revue de l’Océan Indien : « On me diabolise, mais j’ai la conscience tranquille. Je dis que l’Histoire m’acquittera »

Visionnaire, éternel incompris

Fort heureusement, Didier Ratsiraka est parti avec la satisfaction du devoir accompli et la conscience tranquille. Il a donné son avis sur la stratégie face au Covid-19 afin de protéger le Vahoaka qui lui est si cher.

Interrogé par les journalistes, il s’est même offert le luxe de prouver son innocence dans le décès de Ratsimandrava, relatant les faits et citant des noms de témoins, dont quelques-uns encore vivants.

Le lundi 29 mars 2021, son corps a été ramené au Mausolée des Mahery Fo, ce même Mausolée qu’il a fait construire quelques décennies auparavant en mémoire des Héros de la Nation. Même son accession à ce Mausolée aura été source de critiques.

Mais ceux qui l’ont connu savent bien que s’il avait encore été des nôtres, il aurait dit avec la plus grande désinvolture : « Enterrez-moi où bon vous semble, si cela peut apaiser vos tensions ».

Adieu Monsieur le Président, Éternel incompris. Mais, c’est en partie de votre faute, puisque rares sont ceux qui ont effleuré votre vision et votre Q.I. Comme vous le disiez si bien : « Nemo auditur propriam turpitudinem allegans ».

5 raisons d’éviter tout ce qui est anxiogène

pensées anxiogènes taninjanaka taninjanakay

Je viens de revoir des photos assez traumatisantes dans mon fil d’actus. Fort heureusement, il s’agissait de montages. Cela m’a fait penser à une chose : pourquoi aimons-nous les choses anxiogènes ? Rien que dans la presse, nous avons tout une floppée d’informations anxiogènes chaque jour. Aujourd’hui, sur Taninjanakay, nous allons surtout expliquer en quoi il est intéressant d’éviter ces choses-là.

Les choses anxiogènes créent des blocages psychologiques

À force de laisser notre cerveau absorber tout un tas d’idées négatives et de scènes anxiogènes, nous créons nous-même un environnement peu propice au développement personnel.

En effet, si se faire peur est un moyen pour certains de goûter aux joies de l’adrénaline, les choses peuvent dégénérer chez d’autres. Les conséquences peuvent alors être importantes : peur de l’échec, crainte du moindre changement,

La vie n’est-elle pas assez compliquée à votre goût ?

Les choses anxiogènes dictent à notre cerveau les nouvelles règles :

  • Pas de nuance dans l’évaluation de la pensée. C’est noir ou blanc : lorsqu’une chose n’est pas réussie, l’échec est total.
  • Dramatiser autant que possible. Lorsque les choses ne paraissent pas graves, les apparences sont trompeuses. Notre cerveau, habitué à ingurgiter des pensées négatives et anxiogènes, en devient avide. Lorsqu’un événement se produit, nous avons alors tendance à penser que c’est plus grave que ça en a l’air.

L’anxiété peut s’aggraver et altérer profondément votre santé

L’addiction aux choses anxiogènes peut amener à un déséquilibre psychologique, voire même à des difficultés sévères à raisonner normalement.

Dans certains cas, on parle même de Trouble Anxieux Généralisé (TAG). Bien que ce trouble ne concerne qu’environ 1,5 % de la population, il mérite qu’on se penche dessus et qu’on comprenne la corrélation avec les pensées anxiogènes.

Il est vrai que le TAG intervient souvent après avoir vécu des événements traumatisants. Cependant, lorsqu’on est trop souvent plongé dans des pensées et des situations anxiogènes, on peut dériver peu à peu vers le TAG.

Il peut alors en résulter une phobie des expériences, un manque sévère de confiance envers les autres, sans oublier la préoccupation permanente de ce qui peut survenir dans un futur proche ou lointain. Attention, c’est un trouble qui vous empêchera de vivre dans le présent, ni d’apprécier les choses de la vie, encore moins d’avancer.

pensées anxiogènes taninjanaka taninjanakay

Attention, les choses anxiogènes peuvent alimenter la paranoïa

Pour bien des gens, il est excitant voire même rassurant de plonger dans un écosystème anxiogène. Paraît-il que ça leur fait réaliser à quelle point la vie, la vraie, est belle.

Souvent pourtant, on se brûle à force de jouer avec le feu. Lorsque nous habituons notre cerveau à vivre des moments et des situations anxiogènes, nous conditionnons peu à peu le subconscient à considérer ces choses-là comme normales.

Viennent alors les pensées négatives, voire la paranoïa. Nous ne savons plus distinguer la réalité de la fiction, lorsque le cerveau, lui-même induit en erreur, nous joue des tours. Nous perdons alors peu à peu la notion de confiance (en soi et envers les autres), nous avons des craintes en permanence, un peu comme si nous étions victimes d’hallucinations.

Le fait de plonger dans le passé peut vous empêcher de vivre le moment présent, voire même gâcher votre futur. Par exemple, c’est le cas lorsque vous vous mettez à fouiller les vieux dossiers de votre partenaire (ses ex, sa vie avant vous, etc.)

Les pensées anxiogènes détruisent toute vision positive

Les pensées anxiogènes sont totalement nocives, dans la mesure où elles vont réduire à néant toute notion de vision positive.

Le manque de confiance généré par les choses anxiogènes en est la principale source. Par exemple, si quelqu’un nous complimente au travail, nous allons penser que c’est par hypocrisie ou tout simplement par gentillesse. Si un travail est récompensé, c’est par chance ou par hasard, mais aucunement par le fruit de l’effort.

C’est à se demander si c’est gratifiant d’avoir une vision aussi bancale des choses, au point de ne plus pouvoir la réalité comme elle l’est vraiment.

La qualité, une notion que nous ne devons plus négliger

Qualité Madagascar Vita Malagasy Tanimbolinay

Voilà maintenant plus de deux décennies que nous n’entendons que des mots péjoratifs associés au « vita gasy ». En 2021, n’y a-t-il vraiment aucun moyen de renverser cette tendance ? Peut-être qu’il faudrait avant tout un changement radical de mentalité ?

Vita Malagasy : état des lieux

Madagascar regorge de talents, c’est indéniable. Nous avons des artisans, des artistes, des talents culinaires, mais aussi des personnes qui excellent dans leur métier.

Le souci, c’est que l’image du Vita Malagasy ne se relève toujours pas. Autrefois, on attribuait cet échec au socialisme. Quand on y pense, c’était l’époque rêvée pour faire émerger le savoir-faire local. Au lieu de cela, nous avons préféré bouder et attendre les produits importés.

Aujourd’hui, on voit de plus en plus d’initiatives qui ont pour vocation de mettre en exergue ces talents dont nous sommes riches à Madagascar.

D’un côté, il y a les consommateurs qui avouent ne pas encore être prêts à débourser « une telle somme pour des produits locaux ». D’un autre côté, il y a une grande majorité d’artisans et de professionnels qui ne sont pas encore en mesure de respecter leurs engagements, tant dans les délais qu’au niveau de la qualité.

Entretenir de nouvelles relations avec le travail

Il n’y a pas de secret, il faut redoubler d’efforts pour que les produits locaux soient enfin considérés à leur juste valeur.

Le talent est bien là. Mais il ne suffit pas. Quel plaisir d’avoir goûté une pâte à tartiner locale, un jour de foire en plein Analakely… Quel délice de lire les articles de blog d’un rédacteur malagasy, sur le développement personnel

Mais il nous faut réapprendre à travailler. Il y a de nombreuses notions que nous avons oubliées avec les années : l’amour du travail bien fait, mais surtout l’amour du travail tout court. Nous sommes obnubilés par l’argent, si bien que nous en oublions souvent l’essentiel.

C’est à cause de cela qu’on voit du fromage artisanal, dont l’affinage n’est pas encore terminé, atterrir dans les vitrines et les étals. Et on s’étonne que la réputation des artisans en pâtisse.

Générations émergentes, gardez ceci à l’esprit

Nous espérons du fond de notre cœur que des jeunes Malagasy liront ces lignes à leurs heures perdues. Gardez toujours à l’esprit que rien ne vaut le travail bien fait. Dans tout ce que vous entreprenez, visez la qualité avant tout.

Laissez tomber la précipitation et maturez davantage vos idées. Cela commence même dans vos choix de vie et de carrière.

Abandonnez les raccourcis et prenez le temps de peaufiner votre travail. Pensez au long terme et à l’aboutissement, plutôt qu’à l’argent facile qui ne servira qu’au court terme.

Recevez les critiques, et recevez-les positivement. Travaillez chaque jour en vue d’obtenir la meilleure qualité possible. Ce n’est qu’ainsi que vous redorerez le blason du Vita Malagasy, et ce n’est pas impossible !

Stages et bénévolat : bons plans ou pas ?

stages bénévolat Madagascar Taninjanakay

Tout au long d’un parcours professionnel, nous sommes tous confrontés aux épreuves des stages. Mais au-delà des stages obligatoires, que faut-il penser des stages et du bénévolat ?

Ce qu’il faut savoir sur les stages et le bénévolat

Le stage est la mise en pratique des théories acquises au cours du cursus scolaire ou universitaire. Il permet au stagiaire de se situer réellement dans le monde professionnel. Le stage se déroule le plus souvent en entreprises à but lucratif.

Le stagiaire aura des missions précises, l’objectif étant d’apprendre un métier ou une fonction bien définie. Il sera évalué sur l’accomplissement d’un nombre de tâches qui lui seront confiées. Le stage peut être rémunéré ou non, selon le contrat établi entre le stagiaire et son employeur.

Le bénévolat par contre se caractérise par sa dimension plutôt « sociale ». Il n’exige pas forcément la possession d’un diplôme ou d’un niveau technique particulier.

De ce fait, il est plus flexible, avec des horaires moins imposants. Il se focalise sur le niveau d’engagement du bénévole envers une cause.

On peut l’exercer au sein d’associations à but non lucratif dans des domaines variés (culturel, sportif, artistique, social, environnemental…). Cependant, il est toujours non rémunéré.

stages bénévolat taninjanakay

Un stage non rémunéré, oui ou non ?

Les stages peuvent être obligatoires dans certains établissements scolaires ou universitaires. Un certificat de stage et un rapport de stage de qualité constituent parfois une condition de passage en classe supérieure ou d’obtention du diplôme de fin d’études.

Vu sous cet angle, les étudiants peuvent percevoir le stage comme une phase contraignante. Les jeunes, si le choix leur est offert, opteraient sûrement pour trois mois de vacances bien méritées au bord de la mer, plutôt que de passer ces trois mois au fond d’un mini-bureau improvisé, encore moins s’il est non rémunéré.

Cependant, refuser un stage non rémunéré est une erreur monumentale. Le stage est une période d’apprentissage. Dans tous les cas, le stagiaire sera gagnant en expérience et en capacité.

Nous sommes parfois prêts à payer le prix fort pour suivre une formation, et pourtant le stage est en soi une formation gratuite. La rémunération n’est qu’un bonus, si elle existe.

Sinon, il faut penser au capital « connaissances » qui sera acquis à l’issue de cette expérience, et cela sera largement mieux qu’un salaire.

Par ailleurs, le bénévolat est purement un choix personnel. Si une personne prend la décision de faire du bénévolat, c’est parce qu’elle est totalement convaincue par la cause qu’elle va défendre, et qu’elle veut vraiment donner de son temps pour cette cause, sans rien attendre en retour.

S’armer de compétitivité dans la recherche de travail

Le marché du travail est très compliqué de nos jours. Le taux de chômage est continuellement en hausse. La concurrence est rude. C’est pour cela qu’il faut tout miser au moment de la recherche d’emploi.

Un étudiant qui a déjà effectué un stage, grâce à son expérience, aura l’avantage durant le processus de recrutement. Il saura comment mettre en valeur son dossier de candidature. Il saura mieux convaincre son recruteur au moment de l’entretien d’embauche.

Faire un stage ou du bénévolat est un geste d’humilité. C’est un investissement personnel. Ce sont des points que les recruteurs apprécient beaucoup. Ce sont donc de bons moyens pour booster votre profil et votre CV.

EDIT : Bien que l’information n’ait pas encore pu été vérifiée, il semblerait que le Groupe Sodiat de Mamy Ravatomanga prépare un programme de stages au sein de ses entreprises, pour faciliter l’inclusion professionnelle des jeunes diplômés. Affaire à suivre donc.

volontaire bénévolat madagascar taninjanakay

Se forger une personnalité convaincante

Dans le bénévolat, on agit pour de nobles causes. Cela peut être à la fois passionnant et très valorisant. Se sentir utile, pouvoir participer dans une cause qui nous tient à cœur est un excellent point pour le développement personnel.

C’est tellement bon pour le moral, car cela donne du sens à notre vie, à notre existence. Le bénévolat, comme le stage d’ailleurs, forge le caractère. Décider de faire un stage ou du bénévolat est un signe de responsabilité.

Cela veut dire que, non seulement on prend notre vie et notre carrière en mains, mais aussi que l’on veut aider notre prochain. C’est un don de soi.

Il n’y a pas meilleure rémunération que de savoir que notre apport a contribué à des changements positifs. Les employeurs sont facilement séduits par ce type de personnalité passionnée, désintéressée et engagée.

S’ouvrir à de nouveaux horizons

Quand nous sommes en stage ou en bénévolat, nous sommes forcément en relation avec des gens. Nous apprenons les codes du monde du travail, nous améliorons notre façon de vivre en société, nous grandissons.

Nous avons des relations professionnelles. Ces nouveaux contacts dans notre carnet d’adresses pourraient ouvrir de nouveaux horizons pour notre future carrière, nos futurs projets.

L’avenir n’est pas le fruit du hasard, il est entre nos mains. Il faut nous donner les moyens, il faut s’investir. Et il ne faut surtout pas avoir peur ni honte de commencer au bas de l’échelle. Ces efforts payeront sûrement plus tard.

Le stage et le bénévolat sont peut-être des sacrifices maintenant, mais ce sont des expériences enrichissantes, et ils donneront un coup de pouce inestimable à notre avenir professionnel.

Réussir sa vie ou réussir dans la vie : que voulez-vous ?

réussir sa vie Taninjanakay Madagascar

En arrivant sur terre, notre vie dépendait entièrement de nos parents. Par instinct donc, nous avons accroché notre vie à la leur. Pourtant, tout en prenant soin de leurs enfants, leur rôle de tout parent est de les rendre progressivement autonomes. En grandissant, nous devenons des êtres à part et responsables de notre vie. C’est là que se pose la question existentielle de savoir ce qui compte pour nous, réussir dans la vie ou réussir sa vie. Voyons-en la différence.

Réussir dans la vie c’est quoi ?

Enfants, nous voyions la vie à travers le regard de nos parents. Réussir signifiait parvenir à suivre le chemin qu’ils indiquaient.

Plus tard, d’autres personnes se sont ajoutées à ces yeux qui mesuraient si oui ou non nous avons réussi. Ce sont les professeurs d’école, nos amis, notre entourage et les gens que nous côtoyons.

On se met alors à se situer par rapport aux paramètres préétablis et des stéréotypes ont sont sortis. Réussir dans la vie est fortement associé à la réussite sociale.

Souvent, cela signifie arriver à bâtir une carrière professionnelle, à fonder une famille et d’avoir une position enviable. C’est un exercice où certains excellent, pour ne citer que Mamy Ravatomanga.

C’est encore mieux si cette ascension sur l’échelle sociale se fait avec le plus d’échos possible. En effet, avoir du succès dans la vie inclue aussi être célèbre.

Quand une personne évolue dans les hautes sphères de la société, on parle aussi de réussite. Vivre de telle sorte à ne plus craindre pour ses vieux jours est aussi une facette du succès.

En résumé, réussir dans la vie c’est avoir amassé des biens, des compétences et avoir une existence qui suscite le respect et l’admiration.

Cela implique donc une quête perpétuelle vers le haut et ne s’arrêter qu’une fois au sommet et vraiment à l’abri.

réussir sa vie Taninjanakay Madagascar

Réussir sa vie, un Graal dont nous devrions faire la quête

Comme vous l’avez constaté, réussir dans la vie dépend en grande partie du regard des autres et des biens ostentatoires. Réussir sa vie, c’est toute autre chose.

Cela se rapporte principalement à la qualité de vie. Ce n’est pas axer sa vie sur le matériel, mais accorder plus d’attention au bien-être. Un peu comme de cette pensée malgache qui parle de vivre dans une chaumière, mais le lait ne manque pas. C’est vivre assez modestement, mais aligné à ses objectifs et ses idéaux.

Réussir sa vie c’est vivre la vie que l’on s’est imaginée. Là, chacun est libre de donner la définition et le sens qui se rapproche le plus de ses ressentis.

Cela peut être une vie confortable, mais sans chichis. Cela peut aussi vouloir dire parvenir à réaliser ses désirs les plus fous ou accomplir une mission de vie.

La ligne directrice pour réussir sa vie est de rester fidèle à soi-même. Ensuite, ce qui serait encore mieux, c’est de s’entourer de gens qui respectent cette vision.

réussir sa vie Taninjanakay Madagascar

Réussir les deux, rien de mieux !

Il y a des personnes qui acquièrent la réussite matérielle sans se détourner de l’essentiel. Il est donc possible de mixer les deux.

C’est par exemple le cas de l’acteur Keanu Reeves qui en dépit de sa célébrité et de sa fortune est resté très simple. Il a identifié sa passion qui est le cinéma et en vit bien.

Cependant, il n’a aucun attrait pour la vie de star. Il accorde beaucoup de valeur à la gentillesse et à la générosité. Sa fortune lui sert surtout à participer à de nombreuses œuvres caritatives qu’il tait volontairement. Il aime le goût des plaisirs simples comme de discuter avec des inconnus dans le métro.

Il est tout à fait possible de réussir dans la vie tout en réussissant sa vie. En tout cas, c’est ce qu’on vous souhaite !

Aujourd’hui, savez-vous ENFIN quel métier vous rêvez de pratiquer ?

Durant tout notre parcours scolaire, on ne cesse de nous demander quel sera le métier que nous allons pratiquer à l’avenir. C’est une question à laquelle certains ont du mal à répondre, même à l’âge adulte. D’autres en revanche, n’ont aucune difficulté à dire qu’ils veulent être pilotes, serveuses, pompiers ou encore gardiens de la paix. Aujourd’hui, savez-vous ENFIN, quel métier vous rêvez de faire ?

taninjanaka choix métier Madagascar

À Madagascar, l’orientation professionnelle pose vraiment problème

Il est très difficile d’envisager un quelconque développement, dans un pays où les jeunes ont du mal à savoir ce qu’ils veulent vraiment faire de leur vie.

Certes, il y a bien quelques pistes qu’on peut explorer grâce au système éducatif, qui consiste à choisir entre un enseignement technique et un enseignement général à partir de la classe de troisième.

Mais est-ce que cela est réellement suffisant ? À mon sens et de par mon expérience personnelle, il n’y avait que deux paramètres qui conditionnaient ce choix : être plus libre et se retrouver entre mecs et suivre une formation technique, ou être dans des classes mixtes pour flirter avec les camarades de classe.

Est-ce que la fameuse question – qu’on nous pose chaque année – est bien suffisante pour nous aider à choisir notre parcours ? Est-ce que le fait de nous demander tous les ans ce qu’on voudrait faire comme métier est suffisant ? Je ne pense pas.

taninjanaka choix métier Madagascar

L’avis de nos parents n’aide pas tant que ça

Les jeunes manquent de perspectives à Madagascar. On leur demande ce qu’ils veulent faire comme métier, mais ils n’ont de choix que les métiers qui sont les plus connus : médecins, comptables, cuisiniers, etc.

Alors qu’en est-il de nos rêves ? Pourquoi limitons-nous nos projets à l’existant ? Pourquoi est-ce qu’on nous empêche de voir au-delà de la clôture ?

Il faut avouer que l’éducation des parents y est pour quelque chose, et la pauvreté accentue davantage ce phénomène. Quel jeune n’a jamais entendu un adulte lui dire qu’aujourd’hui on ne doit plus choisir le métier qu’on veut pratiquer, mais qu’il faut se contenter de ce que le marché du travail a à nous offrir ?

« Tsy mifidy izany intsony izao fa izay misy dia atao e ! Na tsy hainao aza dia rehefa ao dia hay ho azy ».

C’est précisément le fond du problème : nous avons peut-être un excellent comptable qui s’est retrouvé malgré lui aux fourneaux, un opérateur tchat SMS qui aurait pu faire une brillante carrière en tant que juriste, un agent de caisse à la banque qui aurait pu avoir une carrière de chanteur professionnel, etc.

Pourquoi faut-il avoir des rêves et s’y accrocher ?

Nos rêves définissent ce que nous sommes. Quand on n’a pas de rêves, on est condamné au formatage de la société. On devient une personne lambda, sans direction précise et sans la moindre ambition.

Qui rêverait d’une telle vie ? Dans 50 ans, une telle personne pourrait-elle être fière de ses réalisations ? Serait-ce une fierté de dire « Moi, pendant toute ma vie, je me suis contentée de suivre le cours des choses. Je n’ai rien réalisé d’exceptionnel, mais je m’en félicite quand même ! »

Quand on a des rêves, il faut s’y accrocher et travailler dur pour y arriver. En effet, il n’est pas dit que ce sera facile, loin s’en faut. Et lorsque ça semblera plus difficile que prévu, il faudra redoubler d’efforts, travailler davantage, et surtout ne pas oublier le « think outside the box ».

Pratiquez un métier qui vous rend heureux !

Dans un excellent blog de développement personnel appelé Hazavana, j’ai lu un magnifique passage qui disait : « Dans la vie, il y a ceux qui réussissent dans la vie et ceux qui réussissent leur vie ».

Souvenez-vous que la vie sur terre ne fait que passer. L’argent peut rendre heureux, mais c’est un bonheur qui ne dure pas. Réussir dans la vie ne suffit donc pas ! Si avec ça vous réussissez aussi votre vie, il n’y a pas mieux.

Ce qui est certain, c’est que vous devez absolument consacrer votre existence à chercher ce Graal qu’est la réussite de votre vie. Il peut s’agir de votre vie personnelle ou de votre vie professionnelle. Mais concernant cette dernière, il n’y a pas de secrets : vous devez pratiquer un métier qui vous rend heureux.

D’ailleurs, il n’y a pas de mauvais métier. Les gens qui disent ça, généralement, sont ceux qui n’ont pas de rêves ou qui n’ont pas (pas encore) le courage de les réaliser.

Vous voulez être tatoueur, chanteur, chauffeur-livreur, cuisto, ingénieur informatique, pêcheur, ou autre ? La suite ne dépendra que de vous. Mais n’oubliez pas : appliquez-vous à être heureux !