Catégorie : ITW du mois

 

Interview du mois : Tsiory Rakotoson, passionné de miniatures et de RC

Tsiory Rakotoson miniatures RC Mamy Ravatomanga

Bonjour Tsiory, merci d’avoir accepté notre invitation malgré vos nombreuses occupations. Pouvez-vous vous présenter ?

Bonjour, merci pour votre intérêt sur le sujet qui est ma passion, une de mes passions à vrai dire.
J’ai l’âge d’un père de famille, mais je joue encore aux « petites voitures » comme un gamin, mais d’une autre manière. J’aime les voitures et presque tout ce qu’il y a autour.

Membre d’un club de sport automobile (ACCT : Auto et Crosscar de Tana) depuis 2003, ma passion pour ce monde ne cesse de se développer. J’ai découvert d’autres disciplines ayant un lien avec ce monde, tel que le rallye virtuel (je suis membre d’une écurie appelée Team So6 depuis 2008), la collection de miniatures, la photographie de ces derniers et tant d’autres qu’on finira une journée entière à les citer…

Mais j’ai découvert tout récemment le RC, plus précisément le RC Crawler (4×4 ou offroad), je me suis tout de suite laissé séduire par ce dernier.

Je suis un homme qui rêve constamment depuis l’enfance, ma satisfaction personnelle est de les accomplir étape par étape et de vivre avec même dans le monde professionnel.

Tsiory Rakotoson miniatures RC Mamy Ravatomanga

Que pouvez-vous nous partager sur votre passion pour les miniatures ?

La passion pour les miniatures varie d’une personne à l’autre, pour ma part, le déclic était au moment où je trouvais une des voitures de mes rêves en miniature chez un ami proche (lui-même est un passionné et collectionneur).
Je lui rendais visite à chaque fois juste pour papoter devant la miniature et parler de la voiture en vraie. Faute de moyen et de budget, je ne pouvais pas encore m’en procurer une, mais je me suis dit qu’un jour, cette « Golf MK1 GTi rouge » à l’échelle 1/18 sera mienne.

Les années passèrent, j’ai eu l’opportunité d’en avoir une, puis se suivi toutes les générations de golf, puis les Gti de chez Peugeot, des Volkswagen, des BMW, etc. que moi-même je ne me suis pas rendu compte que les miniatures remplissaient mon bahut, et même de ma mère faute de place J.
Ces acquisitions ne se sont pas faites facilement, vu la rareté ou la valeur importante de certains modèles, il faut attendre environ 03 ou 04 ans pour certains par exemple.

Ma collection est généralement constituée de voitures « youngtimers » à l’échelle 1/18 et d’anciennes voitures françaises (Peugeot, Renault, Citroën,) pour l’échelle 1/43.

Tsiory Rakotoson miniatures RC Mamy Ravatomanga

C’est donc une impressionnante collection que vous avez. Est-ce qu’il vous arrive de revendre certains modèles ?

Merci, à la base je pensais ne jamais vendre. Mais, vu les relations avec d’autres collectionneurs, des échanges se font naturellement au fil des temps et certains sont mis en vente pour en avoir d’autres modèles ou juste à offrir à des gens qui ont la voiture en taille réelle, tout ça pour le plaisir.

Je tiens à préciser qu’il y a différentes sortes voitures miniatures : il y a les jouets (qu’on peut trouver partout dans les magasin spécialisé ou non) et les miniatures « Collectibles » qui sont dédiées à la collection et qui sont généralement rares ou bien produites en série limitée, ou même n’existe plus sur le marché, mais juste chez les collectionneurs, c’est dans le domaine de la collection que je me suis mis.

Et les RC, qu’est-ce que c’est ?

RC est le diminutif de « Radiocommandé », toujours dans le domaine des « voitures miniaturisées », à la différence des « voitures collectibles », les RC sont motorisées (énergies thermique ou électrique), ce sont les « voitures téléguidées » dans le jargon des communs.

Il y a aussi 02 sortes de RC :
Les toys (jouets qu’on trouve dans tous les magasins) et les Hobbies (plus complexes, plus réalistes, on les trouve dans les magasins ou sites web spécialisés ), que même des courses presque  professionnelles sont organisées pour.

À propos des hobbies, il y a à ce que je sache, plusieurs disciplines comme pour les vraies voitures : Le RC Crawler(offroad), Le Scale (reproduction presque détaillée de toutes les pièces apparentes d’une vraie voiture), Le Rallye, Le drift,…il est aussi possible de combiner différentes disciplines.

Primo, je me suis mis dans la catégorie des RC Crawler (le 4×4 offroad) pour me faire plaisir et d’entretenir la santé, car cette discipline s’accompagne de plusieurs heures de marche dans les sentiers battus, dans la forêt, ou d’une escalade en montagne, etc.

Deuxio, cette discipline nécessite une capacité de bricolage importante (montage, réglages, entretien,) … cela m’apprend constamment, puis aiguise mes facultés sur d’autres matières (mécanique, électricité, réflexe de conduite, relationnel etc.).

Si on comprend bien, leur montage est quasi similaire à celui des vraies voitures ?

Effectivement cela demande du temps, de la patience et de la passion, car les pièces sont si petites et fragiles que le montage peut être complexe et délicat.

Mais l’immersion est bien là, et je l’ai compris lorsque j’ai pu visiter le showroom d’Auto Diffusion, le concessionnaire appartenant au groupe de Mamy Ravatomanga.

Il arrive par exemple que le temps de montage d’un essieu ou d’une carrosserie en RC dépasse le temps de montage pour une vraie voiture.

Est-ce que vous avez des communautés où vous vous rencontrez entre passionnés de miniatures et RC ?

De la Collection au RC, les communautés et les lieux de rencontres sont différents, mais les membres ou certains membres (comme moi) sont à fond dans les 02.

Membre de l’Association Mada Miniature Club – MMC (ancien vice-président 2021), j’ai acquis beaucoup d’expériences des ainés et établi d’échanges interpersonnels ou même professionnels, cela grâce à notre passion commune pour ces petites voitures qui ne bougent pas. J’ai ressenti une satisfaction personnelle pour avoir proposé le logo 2023 de cette association.

Cette association a pour but de partager cette passion en commun et de faire développer ses membres tant sur le plan social qu’humain via des échanges interminables tout au long de l’année et qui finit par une exposition au public vers le mois d’octobre ou décembre.

Encore, je suis membre de « Mankafy fiara kely 1 :18 » et « MALAGASY MANKAFÝ MARI-DREFY 1.43 », des communautés spécialisées dans ces échelles respectives.

Les rencontres et échanges se font en privé, chez les membres qui ont de l’affinité, en public via des expos ou sur les réseaux sociaux en partageant les photos de sa collection ou en message privé pour des deals.

À propos des RC, les membres de RC SCALE CRAWLER MADAGASCAR ses rencontrent sur le terrain, on se donne rendez-vous et hop, c’est parti pour un trekking avec nos 4×4.
Cette communauté dégage une énergie hors du commun lors des rencontres, car on sent le partage et la positivité des membres à tout moment à partir des MP jusqu’au franchissement ou plongeons dans la boue…même pour l’importations des pièces détachés, les membres se donnent la main et puis s’ouvrent avec les membres d’autres disciplines tels que le rallye ou le drift.

RC Mamy Ravatomanga

Quelles sont vos perspectives par rapport à ces miniatures ? Est-ce que ça restera indéfiniment une passion ou pensez-vous vous professionnaliser un jour ?

  • Continuer a avoir les modèles en miniatures des vraies voitures qui m’ont fait rêver étant enfant ou ado. (que je n’ai pas encore eu)
  • Partager cette passion avec d’autres encore, initier ceux qui veulent entrer dans ce monde de fou.
  • Faire connaître la valeur de ces objets à ceux qui pensent que ce sont les mêmes qu’on trouve chez le marchand d’à côté.

À Madagascar, pour moi, je pense que ça restera une passion, mais le rêve de me professionnaliser dedans au-delà du pays n’est pas à écarter…nous-mêmes nous savons la priorité de nos compatriotes, donc le cercle est encore restreint, le public se fait encore plaisir à juste admirer … cela ne m’empêche pas de rendre service à tous ceux qui désire de s’en procurer ou à conseiller même à suggérer autrui sur ces « Petites voitures des grandes personnes »

Entrevue avec Sanjy Rajaonarivelo, co-fondateur de l’écurie Vmsport Madagascar

Vmsport

Après plusieurs semaines de répit, nous revenons avec une interview un peu particulière. Nous avons reçu ce week-end un grand passionné, un grand travailleur également. C’est au cours des vérifications administratives et techniques du 20e Rallye Tour de Tana que nous l’avons rencontré. Après avoir reçu en interview des entrepreneurs comme Mamy Ravatomanga, des spécialistes des RH comme Marylène Ratsisalozafy ou encore un mannequin comme Franck Rakotoarivololona, nous voici avec Sanjy Rajaonarivelo, qui évolue dans le domaine du sport mécanique.

Taninjanakay : Bonjour M. Rajaonarivelo, merci de nous accorder cet interview. Nous vous avons aperçu dans les grands médias sportifs ces derniers temps. Pouvez-vous nous en parler ?

Sanjy Rajaonarivelo : Merci à vous de m’accueillir sur votre blog. En effet, nous avons (enfin) pu mettre en place un projet de longue date, qui consiste à ouvrir le monde du sport automobile aux néophytes, mais non moins passionnés de cette discipline.

Beaucoup de gens rêvent de monter dans une auto de course, et pensent que c’est un rêve irréalisable, faute de moyens.

Vmsport

Pouvez-vous nous parler un peu de votre parcours dans le sport automobile ?

On peut dire que je suis tombé dedans lorsque j’étais petit [rires]. J’ai toujours aimé les belles mécaniques depuis mon plus jeune âge.

Un peu plus tard, avec une bande d’amis passionnés de rallye, nous avons créé la Teamso6, une association de simulation de rallye. Nous avons d’ailleurs contribué à l’essor de cette discipline, notamment à travers l’organisation de compétitions (officielles ou non), jusqu’à la mise en place de championnats en ligne ou en LAN.

J’ai également servi le sport automobile en tant que Secrétaire général de la Fédération, entre 2014 et 2018. Vous connaissez la suite : j’ai fait mes premiers tours de roues en compétition officielle en 2017 grâce à Vmsport. Cette année-là, j’ai pu être titré dans la catégorie Propulsion, puis vice-champion en 2018 et champion à nouveau en 2019.

L’année 2020 a été en demi-teinte à cause de la pandémie, mais elle m’a tout de même permis de prendre le départ de mon premier rallye. Quant à 2021, je l’ai consacrée à l’organisation des activités et projets au sein de Vmsport ainsi qu’à la préparation des voitures.

En parallèle à cela, je suis le Président de mon club, Tana Auto Club Sport.

Taninjanakay : Quand vous dites enfin, ça veut dire que ce projet est en gestation depuis longtemps ?

C’est un projet qui a vu le jour en 2017 avec trois grands amis. Depuis, nous avons pris le temps de fiabiliser la première voiture qui était entre nos mains, et d’agrandir notre parc automobile. À ce jour, nous comptons trois voitures à propulsion et une voiture à traction avant.

Pour répondre à la question, oui, ça fait bien 4 ans que nous travaillons sur ce projet et c’est un véritable soulagement de constater que les retours sont plutôt positifs !

Taninjanakay : Concrètement, quel est l’objectif de votre initiative « Découverte du sport automobile » ?

En réalité, il y a plusieurs objectifs derrière ce projet. Tout d’abord, c’est effectivement de réaliser des rêves, permettre aux passionnés de monter à bord d’une voiture de course, sur un tracé gravel.

Mais ce n’est pas tout. Il faut également prendre en considération notre volonté de sensibiliser par rapport à la sécurité routière. Nous voulons passer le message que la course se déroule sur piste, où toutes les mesures de sécurité sont remplies, et nulle part ailleurs. Si cela pouvait contribuer à réduire les accidents routiers dus à la vitesse, ça serait déjà une grande chose.

Enfin, nous voulons changer cette réputation d’inaccessibilité que le sport automobile traine depuis des décennies. Il est tout à fait possible de démocratiser le sport automobile, pour peu qu’on s’en donne les moyens.

Vmsport

Un mot sur le calendrier de vos futurs événements chez Vmsport ?

Malgré les nombreux points qui sont encore flous à ce jour, il y a certaines choses dont nous sommes sûrs, chez Vmsport : nous prendrons part à la majorité des compétitions de cette saison (slalom et rallye), et nous organiserons également deux ou trois séances de découverte au grand public d’ici la fin de l’année.

Comment faut-il s’inscrire ? Où vous contacter pour de plus amples renseignements ?

Pour prendre part à la séance de découverte, il faut nous contacter sur la page Facebook de Vmsport Madagascar. Nous vous mettrons alors sur liste d’attente et nous vous contacterons lorsque votre tour sera arrivé.

Certes, les deux prochaines sessions affichent déjà « full », mais inscrivez-vous quand même, il arrive parfois que certains candidats désistent au dernier moment pour une raison ou une autre.

Merci pour cet échange très éclairé, Sanjy et à très bientôt, espérons-le

Très franchement, merci à vous surtout de nous offrir une tribune où nous pouvons nous exprimer et promouvoir nos activités.

Merci également à tous ceux qui suivent de près nos projets, ceux qui nous aident dans leur réalisation, mais aussi et surtout aux entreprises et aux particuliers qui seront – espérons-le, nombreux à nous soutenir dans cette noble cause qu’est la démocratisation du sport automobile à Madagascar.

Interview du mois : Franck RAKOTOARIVOLOLONA, activité : mannequinat

Franck ITW Taninjanakay

Nous revoici après plusieurs semaines de silence. La covid-19 ne nous a pas épargné. Encore heureux, nous sommes sains et saufs. Ce mois-ci, nous avons le plaisir d’avoir Franck RAKOTOARIVOLOLONA comme invité.

Bonjour Franck, bienvenue sur Taninjanakay. Votre profil nous a particulièrement intéressé. Pouvez-vous vous présenter ?

Bonjour. Je suis RAKOTOARIVOLOLONA Henri Franck, j’ai 29 ans. Je travaille dans la communication d’entreprise, dans le mannequinat et je suis aussi coach sportif.

Vous exercez une activité encore peu connue du grand public, auprès de la gent masculine surtout. Comment avez-vous trouvé cette voie ?

Certes, ce n’est pas un travail majoritairement attribué à un homme. Pour ma part, ce n’est pas le métier dont je voulais faire la carrière. Mais quand j’ai découvert ce métier, ça m’a tout de suite plu.

C’est une activité à temps plein ou comment vous organisez-vous ?

Le mannequinat n’est pas une activité à temps plein. Cela dépend surtout du contrat : il y a ceux à long terme et ceux à court terme, selon les besoins des entreprises qui font appel à mes services.

Franck ITW Taninjanakay

Pensez-vous qu’il est possible de vivre de ces métiers encore « inconnus » à Madagascar ?

À mon avis, il est encore difficile de vivre de ces métiers. C’est pourquoi je pense qu’il est toujours plus judicieux d’avoir un travail stable en parallèle. Ainsi, le mannequinat pourra constituer à la fois une passion et une source de revenus complémentaires.

Vous savez que Taninjanakay a pour but d’éclairer les jeunes sur leurs orientations professionnelles. Avez-vous un conseil à leur donner ?

De nos jours, nombreux sont les jeunes qui n’ont ni la force ni le courage de finir leurs études. Je leur conseille pourtant de poursuivre leurs études mais surtout de choisir la bonne orientation. Peu importe le métier que vous allez exercer dans le futur, ces bagages seront toujours utiles.

Le chemin n’est pas toujours tout tracé pour se lancer dans le mannequinat. Selon vous, par où faut-il commencer ?

Dans le mannequinat, nous sommes dans un monde où rien n’est facile. Il faut multiplier les efforts sur soi, ne jamais arrêter l’entretien physique et intellectuel. Un beau corps ne serait rien sans une tête bien pleine.

Par ailleurs, il s’impose de ne pas consommer de produits qui peuvent nuire à notre santé, comme l’alcool et la cigarette. Cette hygiène de vie est absolument indispensable pour réussir à percer dans ce métier.

Parlez-nous des pires erreurs à éviter absolument dans votre métier

Il y en a beaucoup. Mais la pire erreur, c’est de se laisser emporter par le trac et la timidité. Il faut avoir du courage pour défiler devant des gens, apprendre à prendre la parole en public et accroître ainsi le capital confiance. Bien évidemment, cela s’apprend et ça prend le temps qu’il faut.

Encore merci, M. Franck d’avoir répondu à nos questions. Nous vous souhaitons le meilleur dans votre activité. Un dernier mot pour nos lecteurs ?

Merci à vous de m’avoir invité. C’était un plaisir de participer à cette interview. Ce que je conseillerai aux lecteurs : aucun métier n’est mauvais. Apprenez simplement à aimer le métier que vous exercez (ou exercer les métiers que vous aimez), car c’est ainsi que vous pourrez vous épanouir.

ITW du mois : Marylène Ratsisalozafy

Human Talent Consulting Marylène Ratsisalozafy

Nous revoici avec une interview très particulière. Après avoir reçu ici Cynthia Ramanankasina ou encore Mamy Ravatomanga, nous avons l’honneur de vous présenter une jeune femme qui semble ne vivre que de GRH et de RH. Ladies & Gentlemen, Marylène Ratsisalozafy !

Bonjour Marylène Ratsisalozafy, bienvenue sur Taninjanakay. Pouvez-vous nous en dire plus sur vous ?

Je me présente, Marylène Ratsisalozafy, CEO du cabinet de conseil en ressources humaines Human Talent Consulting SARL

Créé en 2018, je m’y consacre pleinement aujourd’hui pour proposer des services personnalisés et sur mesure à nos clients et partenaires.

Notre cabinet RH composé d’une équipe pluridisciplinaire, travaille avec plusieurs types de structure dans divers domaines et est spécialisée dans le digital, l’IT.

Passionné par les RH mais aussi l’entreprenariat, je suis aussi depuis quelques mois, coach formateur en RH à l’ISCAM pour les 2eme et 3eme année.

J’y partage ma passion, je donne des conseils aux jeunes qui entrent dans la vie active en tant que salarié ou entrepreneur.

Je fais aussi la même chose auprès de certains quartiers défavorisés pour de la réinsertion sociale avec l’association Sharemada.

Human Talent Consulting Marylène Ratsisalozafy

Il semble que votre cœur ne bat que pour la RH. Quand et comment avez-vous su que c’était VOTRE voie ?

Les relations humaines sont effectivement quelque chose qui me passionne depuis mes débuts. Cela permet de rencontrer des personnes extraordinaires avec des parcours, une façon de penser à chaque fois  différente. On apprend des autres, on partage, et ça c’est extra.


Cela à commencé je pense depuis le choix de ma série Économie et sociale au lycée ou j’ai découvert les sujets de société, la sociologie, et cela à pu être renforcé sur mes années universitaires qui m’ont poussés sur cette voie pour en faire le cœur de ma carrière.

Parlez-nous de Human Talent Consulting

Human Talent Consulting est mon premier bébé 😀

Après quelques années dans des structures bancaires et offshores sur des postes en ressources humaines, j’ai très vite compris le besoin d’accompagnement, le plus qu’une structure externe pouvait apporter à une entreprise dont la concurrence est rude.

Ajouté à cela, mon tempérament touche à tout,  mes envies de créer, d’entreprenariat, j’ai donc fais le choix d’abandonner un poste en CDI qu’on me proposait pour créer HTC et m’y consacrer pleinement.

HTC est donc un pari osé de mariage entre start-up et cabinet de conseil. J’ai commencé seule, pour m’entourer petit à petit de jeunes collaborateurs puis de collaborateurs spécialisés dans divers domaines de la RH.


Nous avons aujourd’hui nos bureaux dédiés à Antanimora avec une équipe de 10 personnes confondues et des structures d’envergure nous font confiance.

Dans votre métier, vous êtes amenée à croiser différents profils. Comment trouvez-vous les candidats en général à Madagascar ?

Les candidats en général ont beaucoup de potentiel et de compétences chacun dans leur domaine.

Bien sur les exceptions restent mais je pense très objectivement que le problème de l’emploi actuellement est l’inadéquation entre le parcours estudiantin et les besoins du marché du travail.
Les jeunes seraient mieux accompagnés sur la réalité du monde du travail et du monde professionnel, ils seraient plus armés à la sortie de l’école.

Souvent, de nos jours, les jeunes choisissent n’importe quel emploi se présentant à eux, plutôt que de s’accrocher à leurs rêves. Qu’avez-vous à leur dire ?

Et à contrario, des jeunes en manque de bagages qui s’accrochent à leur rêve et se heurtent souvent à la réalité du travail une fois dedans.

Ces jeunes dont vous me parlez sont ces personnes qui ont des charges, des responsabilités qui ne peuvent faire autrement malheureusement. Ou alors, ces jeunes n’osent pas sortir de leurs zones de confort et arrivent à s’épanouir tant bien que mal dans leur situation.

Ces jeunes dont je vous parle sont ceux à qui on  a vendu du rêve, promis des choses impossibles (école, parents, entourage…) dés la sortie de l’école et refusent toutes opportunités ne correspondant pas à ce rêve qui malheureusement ne se réalise pas toujours tout de suite..

Taninjanakay est un blog qui a pour vocation d’inciter les Malagasy à trouver leur voie. Que conseillerez-vous à nos lecteurs, en ces temps de crise ?

De prendre le temps : de vivre, d’explorer, d’essayer, de trouver son ikigai (l’équilibre entre ce qu’on aime et son travail). Ces temps nous à appris à réviser nos priorités, notre façon de faire et de penser.

Er d’oser : Oser aller au delà de ce qu’on a déjà fais, oser faire autrement, oser faire face à notre environnement pour être acteur de sa vie.

D’après vous et de par votre expérience dans la GRH, qu’est-ce qui manque au marché du travail en général à Madagascar ?

Un peu de folie j’oserai dire.

De la part des recruteurs qui gagneraient je pense à découvrir ces profils atypiques qui ne coche aucune ( ou pas toutes) les cases.

De la part des candidats qui eux gagnerai à exploiter leur véritables compétences en sortant de leur zone de confort, en faisant autre choses que de la gestion, car le monde change, les besoins des entreprises avec.

Encore merci d’avoir accepté de répondre à nos questions, Marylène Ratsisalozafy. Le mot de la fin, pour nos lecteurs ?

Merci à vous pour cet échange, à nos lecteurs, entreprises, étudiants, à la recherche d’un nouveau poste, si nous avons la même vision, contactez moi, contactez le cabinet pour de belles aventures.

Interview du mois : Mamy Ravatomanga, numéro 1 du Groupe Sodiat

mamy ravatomanga taninjanakay

La Chambre de Commerce et d’Industrie d’Antananarivo vient de célébrer son centenaire le 10 décembre dernier, événement au cours duquel plusieurs personnalités économiques ont été décorés. Nous avons eu la chance de croiser l’un des récipiendaires de distinctions ce jour-là, et pas n’importe lequel : Mamy Ravatomanga, du Groupe Sodiat.

Taninjanakay : Bonjour M. Mamy Ravatomanga, merci d’avoir accepté cet entretien. Bienvenue sur Taninjanakay, un blog dédié aux Malagasy et leur potentiel.

M.R : Je vous en prie. Il est vrai que le temps ne me permet pas souvent d’accorder des interviews, mais c’est toujours un plaisir lorsque j’en ai l’occasion.

Taninjanakay : La Dignité de Grand-Croix 2ème Classe, ce n’est pas rien. Quel est votre sentiment à cet instant ?

M.R : Je ne vous le cache pas, je suis content. Mais c’est surtout la satisfaction d’être parvenu à faire grandir le Groupe Sodiat, et de le maintenir à flots trente ans après qui m’envahit de joie. Cette distinction, c’est comme une consécration.

mamy ravatomanga taninjanakay

Taninjanakay : C’est vrai, votre groupe fête ses 30 ans cette année. Quel est le secret de cette longévité ? Comment expliquez-vous cette réussite ?

M.R : Il n’y a pas de secret. Tout repose dans le travail et l’amour du travail. Ce n’est pas évident de se lancer dans l’entrepreneuriat, surtout quand on commence avec trois fois rien. Beaucoup s’imaginent que c’est facile et qu’il suffit de s’appeler Mamy Ravatomanga.

Cependant, je peux dire que j’ai toujours donné une importance particulière à mes collaborateurs. Contrairement à ceux qui pensent essentiellement à leur CA, je garde comme objectif ultime le maintien de tous ces emplois que mes entreprises offrent.

C’est une réussite en soi de voir les mois et les années défiler et de constater que ce nombre d’emplois est maintenu, ou progresse.

Taninjanakay : Justement, par rapport à cette gestion de votre personnel, quel conseil donneriez-vous aux entrepreneurs ?

Vous savez, chacun a ses propres manières. Il n’y a pas de formule exacte pour ça. Personnellement, je choisis mes collaborateurs avec le plus grand soin. Ce n’est qu’ainsi que je peux leur donner toute ma confiance. C’est avec eux et grâce à eux que le Groupe Sodiat est ce qu’il est aujourd’hui.

Quand vous n’avez pas confiance en vos collaborateurs, vous ne pouvez pas entreprendre sereinement. Et le plus souvent, cela paye parce qu’ils savent se montrer dignes de cette confiance.

mamy ravatomanga taninjanakay

Taninjanakay : Encore merci M. Mamy Ravatomanga de nous avoir accordé de votre temps. Un dernier conseil pour les jeunes entrepreneurs qui démarrent ?

Pas grand-chose, si ce n’est de rester focalisés sur leurs objectifs.

L’entrepreneuriat n’est pas chose facile, loin s’en faut. Lorsque les aléas de la vie rendent vos objectifs difficiles à atteindre, redoublez d’efforts et d’ingéniosité, mais ne revoyez surtout pas vos objectifs à la baisse. Ce n’est qu’avec un mental positif que vous pourrez avancer.

Merci à vous Taninjanakay pour l’initiative et bon courage dans votre noble quête.

Interview du mois : Cynthia Ramanankasina, talent et chercheur de talents

Taninjanakay be soa développement personnel Madagascar

Aujourd’hui, nous avons l’honneur de recevoir Mademoiselle Cynthia Ramanankasina à notre micro. À même pas trente ans, ce petit bout de femme ne cache pas ses ambitions et ses projets sont pour le moins inspirants.

Taninjanakay : Bonjour Mlle Ramanankasina. Bienvenue chez Taninjanakay, nous sommes un site qui veut mettre en avant les Malagasy, leurs talents et leurs initiatives. Nous sommes honorés que vous ayez accepté de répondre à nos questions. Faisons connaissance, si vous le voulez bien.

C.R : Bonjour. J’ai 27 ans et je suis Human Resourced Business Partner dans une entreprise de fintech leader à Madagascar.

Taninjanakay : Pouvez-vous nous parler de votre orientation professionnelle, et des raisons qui ont motivé ce choix ?

C.R : Si on regarde mon parcours , il est assez atypique et a évolué avec le temps … d’un bac littéraire avec spécialisation en espagnol , puis une licence en Business Administration option RH, ensuite un Master en Entrepreneuriat et Innovation et enfin un Master en Développement des RH.

Mon choix de carrière est une suite logique de mes expériences et agréablement une combinaison de ce que je suis ce que je sais faire et aime faire. Ce qui me motive au quotidien c’est le sens que je donne à mon métier, j’apprends davantage chaque jour, on me challenge et tout est à mettre en place…

Taninjanakay : Il semble qu’en parallèle, vous ayez des projets plein la tête et des initiatives en cours ?

C.R : Oui des tas de projets. Il faut en avoir. J’ai créé Be.Soa, mais nous en reparlerons une autre fois 😉

Taninjanakay be soa développement personnel Madagascar

Taninjanakay : Malgré votre jeune âge, ça en fait des réalisations et des projets. Comment parvenez-vous à gérer votre temps et votre énergie ?

C.R : Pour le moment je fais les choses au feeling … Mon travail me prend beaucoup de temps. Mais j’ai un suivi de ces projets. Et pour ce qui est de l’énergie, j’en ai encore à revendre haha. Ce n’est jamais un problème quand on croit en soi et en ce qu’on fait, surtout quand on sait pourquoi on le fait

Taninjanakay : Un mot sur le rôle de la femme dans le monde (dans tous les domaines) ?

C.R : C’est un sujet que j’adore. Je pense que la femme a naturellement ce potentiel de leader. C’est inné chez une femme de partager sa vision et de rassembler. Elle incarne une force et une détermination qui sont utiles au développement des pays, en particulier sur le plan humain.

Les femmes devraient s’affirmer davantage et agir à leurs niveaux. C’est leur rôle de montrer l’exemple aux jeunes.

Taninjanakay be soa développement personnel Madagascar

Taninjanakay : Merci Cynthia Ramanankasina d’avoir répondu à nos questions. Pour finir, que souhaitez-vous dire aux jeunes de Madagascar, avant qu’ils n’abordent le monde professionnel ?

C.R : Il y a un vieil adage qui dit « Qui veut aller loin travaille sa monture ». Avant d’entrer sur le marché du travail, développez-vous personnellement et intellectuellement. Soyez curieux, cultivé et visionnaire. Vous aurez alors de la plus-value à étaler sur la table des négociations lors de votre entretien.