Mois : mai 2021

 

Apprenez à tenir vos engagements : c’est une réussite en soi

tenir ses engagements taninjanakay Dans la vie, il y a des valeurs qui sont plus importantes que d’autres. Que ce soit dans le monde professionnel ou dans la vie de tous les jours, il est important de savoir tenir ses engagements. Découvrez pourquoi et surtout, comment y parvenir.

Tenir ses engagements, c’est être intègre

Précisons dès le début de cette réflexion, que ce travail sera profitable pour vous-même, avant de l’être pour votre entourage. En effet, il s’agit d’un travail que vous devez faire : sculpter un meilleur vous. L’intégrité est une notion très importante, car elle met face à face vos dires et vos actes. La moindre incohérence entre ces deux choses signifie que vous ne vous connaissez pas suffisamment. Les autres aussi, ipso facto. Avant de dire quoi que ce soit, assurez-vous d’être en mesure d’aligner vos actes à cette parole. Ce que vous promettez, vous devez le faire : c’est le principe-même de l’intégrité. La manière la plus simple d’y parvenir, c’est de vous assurer que votre engagement est le fruit d’une démarche volontaire et libre. tenir ses engagements taninjanakay

Tenir ses engagements, c’est être digne de confiance

Il n’y a rien de plus dévalorisant que d’être connu pour la promesse de Gascon. Une personne qui fait des promesses à tout va et qui ne les tient pas ne peut garder une place importante auprès de ses pairs. C’est avant tout une question de confiance. Les personnes envers qui vous vous engagez vont commencer à compter sur vous. Vous deviendrez alors l’un des rouages d’un grand engrenage. Même en affaires, il est important de tenir ses engagements. On sait par exemple que de grands noms comme Mamy Ravatomanga sont intraitables en affaires, mais tiennent toujours leurs engagements lorsqu’ils donnent leur parole. Si vous manquez à vos engagements, toute la machine peut s’arrêter de tourner. Vous devez alors comprendre que cela peut porter de graves préjudices à autrui. En respectant les engagements que vous faites, vous renforcez peu à peu la confiance que les autres en vous.

C’est aussi une question de crédibilité

N’allez pas penser que tout est question de préjudice. Cela va bien plus loin : la façon dont les gens vous perçoivent. Nous sommes d’accord que personne ne peut avoir beaucoup d’estime envers quelqu’un qui ne tient pas parole. L’idée, ce n’est pas de vous contraindre à respecter vos engagements, mais plutôt à réfléchir à deux fois avant de vous engager. Il en va de votre crédibilité. Ce serait dommage que plus personne ne se fie à vous, à cause d’engagements que vous n’auriez pas honorés dans le passé. Mieux vaut une personne qui ne parle pas beaucoup mais qui agit davantage, plutôt que le contraire. Cela nous amène à la prochaine partie de notre réflexion : ne vous engagez pas pour tout et n’importe quoi.

Choisissez les engagements que vous faites

C’est une chose de promettre certaines choses sans tenir vos promesses. Mais il faut savoir que ma plupart du temps, les gens manquent à leur engagement parce qu’ils acceptent trop facilement tout ce qu’on leur demande. Cette peur de dire non leur est tellement handicapante, qu’ils se sentent obligés de dire oui. Dans ces cas-là, soit ils s’exécutent (mais à contre-cœur), soit ils se défilent au dernier moment. C’est tout à fait possible d’être quelqu’un sur qui on peut compter, et de dire non lorsqu’on n’est pas en mesure de rendre un service. C’est même mieux, parce que la personne va pouvoir chercher une solution alternative sans attendre. tenir ses engagements taninjanakay

Gardez le contrôle

La meilleure manière de tenir vos engagements, c’est de vous assurer que vous maîtrisez tous les paramètres. Tout d’abord, ne vous engagez jamais pleinement, lorsqu’un ou plusieurs éléments ne dépendent pas de vous. Il serait dommageable que vous perdiez votre crédibilité à cause de tierces personnes qui ont failli à leur engagement à eux. Ensuite, assurez-vous que des facteurs exogènes ne viennent pas mettre en péril la réalisation de vos promesses. Par exemple, ne dites pas à votre enfant que vous pourrez assister à son match de foot un mercredi après-midi, alors que vous avez encore besoin de l’aval de votre supérieur hiérarchique pour cela. C’est d’autant plus important si cet aval devait dépendre d’autres paramètres : réunions ou autres.

Prenez le temps de réfléchir avant toute décision

En théorie, tout cela paraît facile. Pourtant, c’est un apprentissage long et difficile que de devenir quelqu’un qui respecte ses engagements. Pour autant, n’en faites pas quelque chose d’anxiogène. La solution est simple : ne vous mettez pas trop la pression et allez-y petit à petit. Ces petits réflexes au quotidien devraient pouvoir vous aider : Lorsque quelqu’un vous demande quelque chose, ne répondez pas instantanément. Vous avez tout à fait le droit de prendre le temps de réfléchir sur la question et de donner votre réponse plus tard. Des phrases comme « laisse-moi le temps d’y réfléchir, je dois te donner une réponse quand ? » pourront vous aider dans ce genre de situations. Cela vous permettra d’agir avec le cœur sans pour autant vous précipiter. Vos décisions seront ainsi plus réfléchies, vos idées plus matures et vos engagements plus faciles à assumer.

Interview du mois : Franck RAKOTOARIVOLOLONA, activité : mannequinat

Franck ITW Taninjanakay

Nous revoici après plusieurs semaines de silence. La covid-19 ne nous a pas épargné. Encore heureux, nous sommes sains et saufs. Ce mois-ci, nous avons le plaisir d’avoir Franck RAKOTOARIVOLOLONA comme invité.

Bonjour Franck, bienvenue sur Taninjanakay. Votre profil nous a particulièrement intéressé. Pouvez-vous vous présenter ?

Bonjour. Je suis RAKOTOARIVOLOLONA Henri Franck, j’ai 29 ans. Je travaille dans la communication d’entreprise, dans le mannequinat et je suis aussi coach sportif.

Vous exercez une activité encore peu connue du grand public, auprès de la gent masculine surtout. Comment avez-vous trouvé cette voie ?

Certes, ce n’est pas un travail majoritairement attribué à un homme. Pour ma part, ce n’est pas le métier dont je voulais faire la carrière. Mais quand j’ai découvert ce métier, ça m’a tout de suite plu.

C’est une activité à temps plein ou comment vous organisez-vous ?

Le mannequinat n’est pas une activité à temps plein. Cela dépend surtout du contrat : il y a ceux à long terme et ceux à court terme, selon les besoins des entreprises qui font appel à mes services.

Franck ITW Taninjanakay

Pensez-vous qu’il est possible de vivre de ces métiers encore « inconnus » à Madagascar ?

À mon avis, il est encore difficile de vivre de ces métiers. C’est pourquoi je pense qu’il est toujours plus judicieux d’avoir un travail stable en parallèle. Ainsi, le mannequinat pourra constituer à la fois une passion et une source de revenus complémentaires.

Vous savez que Taninjanakay a pour but d’éclairer les jeunes sur leurs orientations professionnelles. Avez-vous un conseil à leur donner ?

De nos jours, nombreux sont les jeunes qui n’ont ni la force ni le courage de finir leurs études. Je leur conseille pourtant de poursuivre leurs études mais surtout de choisir la bonne orientation. Peu importe le métier que vous allez exercer dans le futur, ces bagages seront toujours utiles.

Le chemin n’est pas toujours tout tracé pour se lancer dans le mannequinat. Selon vous, par où faut-il commencer ?

Dans le mannequinat, nous sommes dans un monde où rien n’est facile. Il faut multiplier les efforts sur soi, ne jamais arrêter l’entretien physique et intellectuel. Un beau corps ne serait rien sans une tête bien pleine.

Par ailleurs, il s’impose de ne pas consommer de produits qui peuvent nuire à notre santé, comme l’alcool et la cigarette. Cette hygiène de vie est absolument indispensable pour réussir à percer dans ce métier.

Parlez-nous des pires erreurs à éviter absolument dans votre métier

Il y en a beaucoup. Mais la pire erreur, c’est de se laisser emporter par le trac et la timidité. Il faut avoir du courage pour défiler devant des gens, apprendre à prendre la parole en public et accroître ainsi le capital confiance. Bien évidemment, cela s’apprend et ça prend le temps qu’il faut.

Encore merci, M. Franck d’avoir répondu à nos questions. Nous vous souhaitons le meilleur dans votre activité. Un dernier mot pour nos lecteurs ?

Merci à vous de m’avoir invité. C’était un plaisir de participer à cette interview. Ce que je conseillerai aux lecteurs : aucun métier n’est mauvais. Apprenez simplement à aimer le métier que vous exercez (ou exercer les métiers que vous aimez), car c’est ainsi que vous pourrez vous épanouir.

Il était une fois… Senna

Ayrton Senna

Voilà maintenant quelques jours que j’essaie d’écrire un billet sur cet homme exceptionnel qu’était Ayrton Senna. Voilà maintenant 27 ans qu’il nous a quittés, seulement à l’âge de 34 ans. Retour sur 5 traits de caractère que nous devrions apprendre de ce grand Homme.

Un battant qui ne reculait devant rien

Ayrton était un compétiteur né. Lorsqu’il se lançait dans une aventure, il donnait le meilleur de lui-même. Sa plus grande frustration serait de rentrer chez lui après une course, sans avoir tout essayé, sans avoir déployé tous les efforts dont il était capable.

C’est ce qui le différenciait de son plus grand rival en Formule 1, Alain Prost. Ce dernier était plus fin calculateur. Ça ne le dérangeait pas de finir une course 5ème ou 6ème, tant qu’il marquait de bons points en vue du championnat.

Ayrton Senna ne cessait de se fixer des objectifs, certains plus fous que les autres. Mais il savait que sans cette force motrice, il ne pourrait plus progresser.

D’ailleurs, la difficulté ne l’a jamais arrêté, au contraire. Par exemple, c’est sous la pluie qu’Ayrton brillait le plus, pendant que les autres concurrents pataugeaient.

Simple et sans faux-semblants

Beaucoup critiquaient ce pilote pour son caractère « peu diplomatique ». Le monde le voulait plus conciliant, notamment lorsque la Fédération Internationale de l’Automobile, alors sous l’autorité de Jean-Marie Balestre, imposait ses choix.

Il est indispensable de bien faire la nuance lorsqu’on parle du caractère de Senna. Ce dernier n’était pas belliqueux, mais se battait pour la justice. Senna défendait ses droits avec ferveur, et ne manquait pas de s’appuyer sur le règlement pour le faire.

Ce grand pilote nous a montré qu’il est tout à fait possible de revendiquer ses droits lorsqu’on nous marche sur les pieds.

Ayrton Senna

L’humilité ne lui manquait aucunement

Ayrton Senna a été trois fois sacré champion du monde de Formule 1, dont deux années successives : en 1988, 1990 et 1991.

Il s’est battu pour décrocher son premier titre. Ses prouesses au volant l’ont propulsé au plus haut sommet, dans la discipline reine du sport automobile. Pour autant, il n’est pas devenu quelqu’un de gonflé d’orgueil.

Il a su rester simple et garder ses priorités : sa famille, le championnat du monde et le Brésil. Rappelons-le, ce grand pilote a toujours voulu aider ses compatriotes dans la difficulté, et ce dès ses débuts. Une fois titré, il a renforcé et mieux organisé ses campagnes d’aides au Brésil.

Méthodique et méticuleux, dans les moindres détails

La plus grande force de ce pilote, ça a été de se remettre en question à chaque fois. C’était un homme exigeant, surtout envers lui-même.

Alors que bon nombre de pilotes ont pour réflexe de rejeter la faute sur la voiture, les pneus, la direction de course ou les autres concurrents, Ayrton Senna s’assurait qu’il faisait les choses comme il faut.

C’était un homme de travail. Ce travail commençait sur lui-même. Lors des essais et des qualifications, il ne manquait jamais de visionner ses tours de piste, à l’affût des moindres erreurs à corriger. Dès qu’il comprenait ses failles, il améliorait constamment son chrono, établissant ainsi record sur record.

Un homme dont la Foi était inébranlable

Un diamant à l’état brut, voilà ce qu’était Ayrton Senna. Mais s’il y a une chose qu’on ne pouvait lui enlever, c’était sa Foi.

Tout d’abord, sa Foi en Dieu. Dans une interview, Alain Prost lui reprochait même de ne pas connaître ses limites : « il se croit immortel, tout ça parce qu’il croit en Dieu ». Mais malgré tout, Senna reste le même.
Le vendredi 29 avril, Rubens Barrichello est sorti violemment de la piste, indemne. Le lendemain, durant les essais, c’est Roland Ratzenberger qui se crashe avec sa Simtek-Ford. Il aura moins de chances : il succombe à ses blessures.

Nous sommes le dimanche 1er mai 1994. Ayrton doute. Alors avant d’entrer dans le cockpit de sa Williams, il fait une prière. Dans un passage de la Bible, il lit un passage disant que Dieu allait lui faire un magnifique cadeau. Nous y reviendrons.

Il est 14h18 (ndlr : clin d’oeil à l’heure de publication), nous sommes au sixième tour de ce GP d’Imola, lorsque la monoplace d’Ayrton Senna sort d’une longue ligne droite de 305 km/h. C’est dans le virage Tamburello que le véhicule vient se crasher sur un mur à 212 km/h. Sa colonne de direction se rompt, le grand pilote perd le contrôle du véhicule.

Plus stupéfiant encore : lorsqu’on le sort de sa Formule 1, Ayrton Senna n’avait pas la moindre fracture. La blessure qui lui a été fatale a été causée par le triangle de suspension qui est venu se heurter à son casque. Si cette pièce était passée 15 centimètres plus loin, le pilote serait sorti indemne de son accident.

Pour une personne lambda, Senna a purement et simplement été trahi par sa mécanique. Mais pour l’homme de Foi qu’il était, c’était la volonté de Dieu, le fameux cadeau en question.

Descanse em paz, campeão !