Mois : août 2020

 

Aujourd’hui, savez-vous ENFIN quel métier vous rêvez de pratiquer ?

Durant tout notre parcours scolaire, on ne cesse de nous demander quel sera le métier que nous allons pratiquer à l’avenir. C’est une question à laquelle certains ont du mal à répondre, même à l’âge adulte. D’autres en revanche, n’ont aucune difficulté à dire qu’ils veulent être pilotes, serveuses, pompiers ou encore gardiens de la paix. Aujourd’hui, savez-vous ENFIN, quel métier vous rêvez de faire ?

taninjanaka choix métier Madagascar

À Madagascar, l’orientation professionnelle pose vraiment problème

Il est très difficile d’envisager un quelconque développement, dans un pays où les jeunes ont du mal à savoir ce qu’ils veulent vraiment faire de leur vie.

Certes, il y a bien quelques pistes qu’on peut explorer grâce au système éducatif, qui consiste à choisir entre un enseignement technique et un enseignement général à partir de la classe de troisième.

Mais est-ce que cela est réellement suffisant ? À mon sens et de par mon expérience personnelle, il n’y avait que deux paramètres qui conditionnaient ce choix : être plus libre et se retrouver entre mecs et suivre une formation technique, ou être dans des classes mixtes pour flirter avec les camarades de classe.

Est-ce que la fameuse question – qu’on nous pose chaque année – est bien suffisante pour nous aider à choisir notre parcours ? Est-ce que le fait de nous demander tous les ans ce qu’on voudrait faire comme métier est suffisant ? Je ne pense pas.

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L’avis de nos parents n’aide pas tant que ça

Les jeunes manquent de perspectives à Madagascar. On leur demande ce qu’ils veulent faire comme métier, mais ils n’ont de choix que les métiers qui sont les plus connus : médecins, comptables, cuisiniers, etc.

Alors qu’en est-il de nos rêves ? Pourquoi limitons-nous nos projets à l’existant ? Pourquoi est-ce qu’on nous empêche de voir au-delà de la clôture ?

Il faut avouer que l’éducation des parents y est pour quelque chose, et la pauvreté accentue davantage ce phénomène. Quel jeune n’a jamais entendu un adulte lui dire qu’aujourd’hui on ne doit plus choisir le métier qu’on veut pratiquer, mais qu’il faut se contenter de ce que le marché du travail a à nous offrir ?

« Tsy mifidy izany intsony izao fa izay misy dia atao e ! Na tsy hainao aza dia rehefa ao dia hay ho azy ».

C’est précisément le fond du problème : nous avons peut-être un excellent comptable qui s’est retrouvé malgré lui aux fourneaux, un opérateur tchat SMS qui aurait pu faire une brillante carrière en tant que juriste, un agent de caisse à la banque qui aurait pu avoir une carrière de chanteur professionnel, etc.

Pourquoi faut-il avoir des rêves et s’y accrocher ?

Nos rêves définissent ce que nous sommes. Quand on n’a pas de rêves, on est condamné au formatage de la société. On devient une personne lambda, sans direction précise et sans la moindre ambition.

Qui rêverait d’une telle vie ? Dans 50 ans, une telle personne pourrait-elle être fière de ses réalisations ? Serait-ce une fierté de dire « Moi, pendant toute ma vie, je me suis contentée de suivre le cours des choses. Je n’ai rien réalisé d’exceptionnel, mais je m’en félicite quand même ! »

Quand on a des rêves, il faut s’y accrocher et travailler dur pour y arriver. En effet, il n’est pas dit que ce sera facile, loin s’en faut. Et lorsque ça semblera plus difficile que prévu, il faudra redoubler d’efforts, travailler davantage, et surtout ne pas oublier le « think outside the box ».

Pratiquez un métier qui vous rend heureux !

Dans un excellent blog de développement personnel appelé Hazavana, j’ai lu un magnifique passage qui disait : « Dans la vie, il y a ceux qui réussissent dans la vie et ceux qui réussissent leur vie ».

Souvenez-vous que la vie sur terre ne fait que passer. L’argent peut rendre heureux, mais c’est un bonheur qui ne dure pas. Réussir dans la vie ne suffit donc pas ! Si avec ça vous réussissez aussi votre vie, il n’y a pas mieux.

Ce qui est certain, c’est que vous devez absolument consacrer votre existence à chercher ce Graal qu’est la réussite de votre vie. Il peut s’agir de votre vie personnelle ou de votre vie professionnelle. Mais concernant cette dernière, il n’y a pas de secrets : vous devez pratiquer un métier qui vous rend heureux.

D’ailleurs, il n’y a pas de mauvais métier. Les gens qui disent ça, généralement, sont ceux qui n’ont pas de rêves ou qui n’ont pas (pas encore) le courage de les réaliser.

Vous voulez être tatoueur, chanteur, chauffeur-livreur, cuisto, ingénieur informatique, pêcheur, ou autre ? La suite ne dépendra que de vous. Mais n’oubliez pas : appliquez-vous à être heureux !