Mois : septembre 2024

 

2024 : encore tant de métiers incompris à Madagascar !

métiers incompris photographe à Madagascar

Pratiquement tout au long de leur parcours scolaire, les enfants vont entendre cette question : « que veux-tu faire comme métier plus tard ? ». Malheureusement, en 2024, les réponses n’ont pas beaucoup évolué… Demandez autour de vous, peu vous répondront qu’ils veulent être photographe à Madagascar, et ce n’est qu’un exemple.

Je veux être médecin, pompier ou encore hôtesse de l’air…

Lorsqu’on interroge les étudiants sur les métiers qu’ils veulent pratiquer plus tard, ils répondent généralement qu’ils veulent être comptables, médecins, pompiers, etc. Auprès de la gent féminine, les métiers d’hôtesse de l’air ou d’avocat ont plutôt la cote.

Ces métiers sont très bien. Le seul problème, c’est que ces secteurs d’activité sont saturés, et c’est un euphémisme. Il suffit de voir les concours d’admission dans les facultés concernées pour se rendre compte. D’un autre côté, certaines filières sont snobées. Une étude montre par exemple, que Madagascar manque cruellement de statisticiens

Des milliers d’inscrits, pour à peine plus d’une centaine de candidatures à retenir… Les jeunes de Madagascar n’ont-ils donc pas de rêves ? Entendons-nous bien, par rêves, je parle ici de projets et non des ambitions vides qui se soldent par des échecs cuisants dans les jeux d’argent.

métiers incompris photographe à Madagascar

Les salons d’orientation professionnelle sont pourtant fréquents

Ce n’est pourtant pas faute d’organiser des salons d’orientation sur les métiers à Madagascar. On a commencé à en voir dans les années 2000, et désormais on en a presque trois fois l’an. Alors pourquoi les jeunes ont-ils toujours autant de difficultés à trouver leur voie ?

Certes, des secteurs comme la robotique ou le trading (le vrai, hein, pas l’arnaque à deux balles) commencent à émerger. Mais nous sommes encore loin du compte et nos jeunes ne prennent pas encore suffisamment conscience de leur potentiel. Quand on regarde ces professionnels de la photographie de portrait à Madagascar, ou encore ces sculpteurs sur bois que l’on rencontre sur la RN7, on se dit qu’il y a de quoi faire…

métiers incompris photographe à Madagascar

Beaucoup de métiers restent incompris et illégitimes, comme photographe à Madagascar

Il est vrai que souvent, les jeunes s’égarent, car ils tombent dans le piège de la recherche de l’argent facile. Mais il y a aussi une responsabilité des parents quelque part, qui biaise le système. Soi-disant qu’il faut pratiquer un métier « noble », qui impose le respect… Alors les architectes ont aussi droit aux éloges, tout comme les financiers. Et les autres ?

Pourquoi dit-on que comédien, c’est un hobby et non un métier ? Quelle raison nous pousse-t-elle à enseigner à nos enfants qu’écrivain, décorateur ou encore photographe à Madagascar, ce n’est pas un métier ? Faut-il combien de Rakool pour nous rappeler qu’on peut être footballeur professionnel ?

Bien évidemment, il est important de rappeler que tous ces rêves devront d’accompagner de travail pour devenir des projets. Par la suite, l’acquisition de softskills divers sera indispensable pour développer ces projets et les mener à bien. Mais surtout, n’arrêtez jamais de rêver et ne limitez pas vos ambitions ! Tout est possible à celui qui croit.